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Le processus
de certification

Le processus
de certification

Le processus de certification commence par une identification de l’opérateur auprès de l’ODG reconnu par l’INPI pour une indication géographique via le dépôt d’un document d’identification (contrat d’adhésion).
Un opérateur conformément à la définition de l’article L. 721-5 alinéa 3 du code de la propriété intellectuelle, désigne les carriers et les ateliers de façonnage.

L’ODG vérifie que le document d’identification est complet, si incomplet il revient vers l’opérateur pour obtenir des informations complémentaires. Cela conduit à l’inscription de l’opérateur sur le fichier des opérateurs identifiés et tient à jour ce fichier, conformément à la loi.
L’ODG transmet le contrat d’adhésion complet à CERTIPAQ dans un délai maximum de 15 jours calendaires à compter du moment où l’ODG réceptionne le document complet. Si un avis favorable est issu suite à l’examen du dossier, CERTIPAQ fait signer un contrat de certification à l’opérateur et déclenche la réalisation de l’évaluation initiale.

Le but de cette évaluation est de vérifier l’aptitude de celui-ci à satisfaire aux exigences du cahier des charges et de son engagement à les appliquer. Cette visite d’évaluation est réalisée par un auditeur mandaté par CERTIPAQ et fait l’objet d’un rapport et d’éventuelles fiches de manquement dans le mois qui suit la fin du contrôle.
L’opérateur peut répondre à ses manquements dans un délai d’un mois suivant l’émission du rapport pour proposer des actions correctrices (actions immédiates de traitement des produits non-conformes (définit le devenir du produit NC) et/ou correctives (actions qui visent, par une analyse en profondeur des causes des manquements, à les éliminer et empêcher leur renouvellement). Si dans un délai de 6 mois maximum à compter de la date de l’envoi du rapport, rien n’est apporté par l’opérateur, la certification ne peut être accordée. Il faudra renouveler une demande et suivre un nouveau processus.
Si avis favorable, CERTIPAQ doit transmettre à l’ODG et à l’INPI une copie de la décision de certification. Mais cette certification est peut être temporaire puisque des activités de surveillance périodiques sont assurées par CERTIPAQ .

La gestion des modifications

Des changements peuvent s’opérer qui ont des conséquences sur sa capacité à se conformer, c’est pourquoi, l’opérateur doit informer CERTIPAQ , il s’agit de :

• la propriété ou le statut juridique, commercial, et/ou organisationnel ;
• l’organisation et la gestion (par exemple le personnel clé tel que les dirigeants, les décisionnaires ou les techniciens) ;
• les changements apportés au produit ou à la méthode de production ;
• les coordonnées de la personne à contacter et les sites de production ;
• les changements importants apportés au système de management de la qualité ;
• tout événement exceptionnel (intempérie, incendie, pollution accidentelle…) susceptible d’affecter la conformité du produit.

CERTIPAQ procède donc à l’évaluation (étude documentaire, audit supplémentaire…) et peut décider d’une suspension de certification immédiate, ou d’un renforcement de plan d’évaluation, afin de s’assurer du maintien de la conformité du produit.

La surveillance

Après la phase d’évaluation initiale de l’opérateur, on rentre dans une phase contrôle, de surveillance :

• l’autocontrôle : réalisé par l’opérateur sur sa propre activité. Par cet autocontrôle, voire son enregistrement, l’opérateur vérifie l’adéquation de ses pratiques avec le cahier des charges. Les opérateurs conservent les documents d’enregistrement pendant une durée minimale de 3 ans ;
• le contrôle externe : mis en oeuvre par l’Organisme Certificateur CERTIPAQ. Il lui permet de s’assurer du respect des exigences liées à la certification.

Les évaluations de surveillance sont menées par conduite d’entretien, étude documentaire et visite sur site. Cependant, tout manquement mineur qui n’aurait pas fait l’objet de correction depuis la précédente évaluation devient un manquement majeur.

Les fréquences minimales de contrôle externe :

(1) 1 site d’exploitation = 1 carrière
(2) 1 site d’exploitation = 1 atelier de façonnage

aide à la lecture du plan de contrôle

Les obligations déclaratives sont nombreuses et permettent la vérification du cahier des charges :
• cahier des charges, plan de contrôle ;
• courrier ou tout autre document d’information à l’ODG ;
• document d’identification (contrat d’adhésion) ;
• certificat ;
• contrat de certification etc.

La suite des obligations sont énoncées dans le cahier des charges.

Télécharger les schémas processus IGPIA général
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Le non-respect du cahier des charges

Les actions correctrices et correctives sont mises en place si des manquements sont constatés par rapport aux exigences du cahier des charges. Pour cela, l’auditeur rédige une fiche de manquement pour chaque manquement constaté. En réponse, l’opérateur doit transmettre des propositions d’actions dans un délai maximum d’un mois à compter de l’envoi du rapport d’audit ainsi que des fiches de manquement.
Face à ces réponses, l’auditeur s’assure de la pertinence des actions correctives, si une réponse est insuffisante ou incomplète, il peut y avoir un complément à l’action corrective, voire une refonte complète de la réponse avec un délai pour la transmission de la nouvelle réponse de 8 jours calendaires.
L’action de l’opérateur ne s’arrête pas là, puisqu’il doit apporter la preuve de la mise en place de chaque action corrective dans un délai maximum d’1 mois à compter du mois qui suit l’envoi du rapport d’audit ainsi que des fiches de constat de manquement.

• la certification est suspendue si CERTIPAQ n’a pas constaté la mise en place satisfaisante d’actions correctives dans un délai d’1 mois à compter du délai d’un mois d’envoi du rapport d’audit et des fiches de constat de manquement ;
• la certification est retirée si CERTIPAQ n’a pas constaté la mise en place satisfaisante des actions correctives dans un délai maximum de 6 mois à compter du délai d’un mois d’envoi du rapport d’audit et des fiches de constat de manquement.

Cette vérification de la mise en place des actions correctives est faite lors d’une évaluation documentaire, d’une évaluation complémentaire sur site et/ou d’un nouvel essai. CERTIPAQ transmet ensuite à l’ODG les informations en cas de modification du certificat ou de réduction, résiliation, suspension ou retrait de la certification. CERTIPAQ transmet à l’INPI les informations en cas de réduction, résiliation, suspension ou retrait de la certification.

L’opérateur doit cesser d’utiliser les moyens de communication (étiquetage, publicité…) en rapport à l’IG en cas de résiliation (demande de retrait volontaire de la part de l’opérateur), de suspension ou de retrait, et s’assure que toutes les exigences prévues par CERTIPAQ, les exigences applicables des règles d’usage de la marque de CERTIPAQ, ou toute autre mesure exigée dans ce cadre sont bien respectées.
Ensuite, il doit renvoyer à CERTIPAQ le certificat édité par ce dernier, dans le délai défini. Sinon, CERTIPAQ procède à une relance et si cela n’est pas respecté, CERTIPAQ prendra les mesures adéquates pouvant aller jusqu’à l’information des services officiels compétents.
Dans le cas de réduction de la certification, toute communication sur ce qui ne fait plus l’objet de celle-ci doit cesser, le certificat est retourné et CERTIPAQ émet un nouveau certificat à l’opérateur. Les modalités appliquées en cas de non-retour du certificat sont identiques à la situation précédente.

éléments spécifiques
étiquetage et documentation :

• mention « IG Pierre…  » ou « Indication Géographique Pierre…  » ;
• le logo national des IG PIA tel que défini par voie réglementaire accompagné du nom de l’IG et du numéro d’homologation, conformément à l’article R.721-8 du Code de la Propriété Intellectuelle ;
• le numéro d’homologation de l’IG ;
• le cas échéant, le logo de l’IG de la pierre ;
• le numéro d’habilitation/certification de la carrière/de l’unité de façonnage ;
• le nom du matériau vendu ;
• le nom et l’adresse de l’ODG ;
• le nom de l’organisme de certification et/ou son logo.

Le contrôle de l’ODG

Celui-ci est assuré par CERTIPAQ une fois par an:
• reconnaissance de l’Organisme de Défense et de Gestion par l’INPI ;
• mise à jour de la liste des opérateurs de l’Indication Géographique ;
• diffusion du cahier des charges en vigueur aux opérateurs ;
• enregistrement des rapports d’audit réalisés chez chaque opérateur ;
• enregistrement des écarts notifiés aux opérateurs et suivi de leurs résolutions ;
• enregistrement des mises en demeure, exclusions des opérateurs et demandes de contrôle supplémentaire ;
• enregistrement du suivi des sanctions ;
• enregistrement des transmissions a l’INPI ;
• respect des règles d’usage du nom et du logo de l’Indication Géographique, le cas échéant.

À l’issue de la réalisation de l’audit de l’ODG, CERTIPAQ rédige un rapport d’audit reprenant :
• les points contrôlés ;
• les écarts constatés, le cas échéant.

Ensuite il y a transmission du rapport par CERTIPAQ à l’Organisme de Défense et de Gestion et à l’INPI, dans le mois qui suit l’achèvement de l’audit. L’INPI décide des éventuelles sanctions, le cas échéant.

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