nos différentes
pierres
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Survolez la carte afin de découvrir nos différentes pierres, leurs caractéristiques et leurs champs d’application.
Liste des pierres
par secteur
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PIERRE D’ARUDY - Une partie des Landes (40), Pyrénées-Atlantique (64), Hautes-Pyrénées (65)
ARUDY, une âme gravée dans la pierre.
« C’est avant tout une rencontre entre les hommes, ceux d’hier et d’aujourd’hui, les premiers ont travaillé la pierre, à ce jour exploitants de carrières et tailleurs de pierre sont les nouvelles générations héritières et porteuses du patrimoine pour une économie réelle, viable, prometteuse mais fragile.Protéger notre pierre malmenée pour des intérêts purement avides et économiques, honorer notre passé, ne pas oublier d’où nous venons, défendre notre Pierre qui a participé et participe à la richesse de notre Commune, à la construction et les ornements du Béarn et bien d’autres villes de France et du Monde ; la défendre c’est l’aimer ! La Commune d’Arudy est fière de participer aux travaux d’Indication Géographique et remercie tous les professionnels associés, les associations, l’UNICEM et toutes les personnes ressources et mémoires qui oeuvrent, défendent et honorent la Pierre endémique d’Arudy… son histoire, son avenir. »
Claude AUSSANT, Maire d’Arudy – (15/07/2019)
La Pierre d’Arudy est une roche calcaire spécifique qui se caractérise par sa dureté, son aspect massif et par sa capacité « à prendre le poli », d’où l’appellation parfois utilisée de « marbre d’Arudy » ou de « pierre marbrière d’Arudy ».
Elle est caractérisée par des tons de couleurs gris clair à gris foncé, pierre non gélive, peu poreuse (moins de 1 %) et sa résistance à la compression est particulièrement élevée : de 140 à 210 MPa.
Ses caractéristiques sont les suivantes :
• gisement homogène, massif, il peut se découper en blocs de grande dimension, permettant la construction en pierre massive ;
• ce caractère massif lui confère un poli différent de celui des calcaires au sens large ;
• capacité à prendre le poli qui lui donne ensuite un aspect « marbre » ;
• pierre d’ornementation à motifs très variables qui en font son originalité / son apparence esthétique est liée à l’origine de son contenu organique ;
• son grain fin ;
• pierre non gélive ;
• masse volumique apparente : 2 600 à 2 720 kg/m3 ;
• résistance à la compression : de 140 à 210 MPa ;
• porosité : moins de 1 % ;
• pour le matériau « Sainte Anne », capacité à prendre le flammé.
Contrairement à d’autres marbres/calcaires de la région, la Pierre d’Arudy n’a pas subi de métamorphisme. Dans ce cas, la distinction entre marbre et calcaire est donc avant tout liée à son type de dépôt et non pas à un métamorphisme ultérieur.
Contrairement au calcaire organogène qu’on retrouve dans beaucoup d’endroits dans la région, la Pierre d’Arudy n’est présente que dans certains endroits bien spécifiques. La Pierre d’Arudy est un calcaire à cristaux très fins (micrite) qui doit son intérêt à sa formation géologique très particulière dite « Mud Mound » (littéralement monticule boueux).
Plusieurs carrières montrent la présence de constructions en « Mud Mound », structures isolées, témoignant de l’existence de pentes sous-marines en bordure de la plateforme carbonatée à proximité des dépôts marneux du bassin flysch de Mauléon. Le calcaire s’est déposé dans ces eaux très pures (sans argile) et en profondeur, entre 100 et 200m. Les « Mud Mound » ont la particularité d’être constitués d’un voile bactérien qui occupe pratiquement la micrite, ce voile permettant à la roche de durcir très vite.
Plusieurs matériaux sont compris dans la Pierre d’Arudy / le Marbre d’Arudy :
Marbre Sainte Anne : Marbre de tonalité générale gris à gris foncé à peu près uniformément soutenu avec des taches blanches plus ou moins grandes et bien délimitées et des veines blanches de calcite (stromatactis) plus ou moins fines ou marquées (la séparation des couleurs blanches/grises est visible). Présence de fossiles : solénidés, algues et débris de rudistes. Les dénominations « Alpha » et « Granité » font aussi référence au marbre de Sainte Anne.
Marbre Paloma : Roche sédimentaire, pierre calcaire organogène. Marbre homogène de tonalité générale gris à gris clair, d’aspect nuageux et tacheté dû à la présence de fossiles de microsolénidés et de structures stromatactis plus ou moins marquées et cristallisées dessinant le fond de la roche. Présence de petites taches et de fins stylolites de calcite blanche.
Marbre Henri IV : Calcaire marbrier massif et compact, plus ou moins riche en fragments blancs de débris de rudistes, d’origine cyano-bactérienne de milieu calme et profond avec stromatactis, solénoporidés (coraux plats). Ce calcaire est de teinte gris-clair à gris-foncé.
Dénominations des matériaux couverts sous La Pierre d’Arudy :
• Paloma (marbre) / Marbre Saint Michel (ancienne appellation)
• Sainte Anne/ Sainte Anne Alpha / Sainte Anne rubanné / Sainte Anne granité
• Henri IV
La dénomination « pierre d’Arudy » couvre les produits suivants :
• monuments funéraires ;
• l’aménagement urbain ;
• le bâtiment ;
• les monuments historiques ;
• la décoration ;
• les constructions massives.
L’aire géographique de l’IG Pierre d’Arudy comprend :
• Les opérations d’extraction localisées dans les 3 communes suivantes du département des Pyrénées Atlantiques (64) : Arudy, Bescat, Louvie-Juzon.
• Et de transformation des produits couverts par l’IG (façonnage, surfaçage et finitions) : départements d’implantation des transformateurs de la Pierre d’Arudy : Pyrénées Atlantiques (64), Hautes Pyrénées (65) et une partie des Landes (40), principalement la zone limitrophe avec les Pyrénées Atlantiques.
PIERRE DE MAREUIL - Charente (16), Dordogne (24), Lot (46)
« Située à une vingtaine de kilomètres de Périgueux en Dordogne, le site de Sainte-Croix-de-Mareuil est notamment connu et reconnu pour ses carrières de pierres naturelles, un matériau spécifique et de très grande noblesse, qui constitue une partie de notre patrimoine national. »
Extrait du cahier des charges indication géographique – Pierre de Mareuil.
La Pierre de Mareuil correspond à une petite formation calcaire d’Age Turonien moyen située à la base de la Formation d’Angoulême et dont le type a été pris près de Pons en Saintonge, dénommée « faciès de Garreau ».
L’existence d’une formation rocheuse calcaire à la surface du sol, ou à faible profondeur, a permis son exploitation par les hommes pour différents usages, en particulier la pierre à bâtir, depuis une époque très ancienne et le développement au fil du temps d’une activité économique notable.
Il s’agit d’une pierre dure blanc-ocre à jaune pâle, dont l’épaisseur n’excède pas 5 à 6 mètres et qui prend le poli. Elle se présente en petits bancs de calcaires à faciès granulaire microcristallin, caractérisée par la présence de gravelles généralement fines et de faune benthique (échinodermes, bryozoaires, piste de vers, bivalves et foraminifères).
Sa particularité réside dans son litage ondulé qui trahit le brassage du sédiment sur le fond de la mer, et lui confère un aspect particulier comme calcaire marbrier.
Les qualités B3-4 (bancs 3 et 4 associés), généralement claires, sont parsemées de traces fossilifères qui leur donnent une apparence fleurie.
Les qualités B5 (banc 5) peuvent présenter un aspect nuageux avec des amas de teintes plus soutenues sur fond clair.
La qualité B6 (banc 6) présente peu d’aspect nuageux avec une teinte très claire.
Ses principales caractéristiques :
• masse volumique apparente :
– Banc ¾ : 2510 kg/m3
– Banc 5 : 2560 kg/m3
– Banc 6 : 2430 kg/m3
• porosité :
– Banc ¾ : 7%
– Banc 5 : 5,1%
– Banc 6 : 7,2 %
• résistance à la compression :
– Banc ¾ : 93,2 MPa
– Banc 5 : 104,9 Mpa
– Banc 6 : NC
• résistance au gel :
– Banc ¾ : 144 cycles
– Banc 5 : 144 cylces
– Banc 6 : NC
• glissance : entre 60 et 70
– Banc ¾ : NC
– Banc 5 : NC
– Banc 6 : SVR sec = 77 // SRV humide = 72
• abrasion (au regard de la norme NF EN 14157) :
– Banc ¾ : 28,2 mm
– Banc 5 : 26,8 mm
– Banc 6 : 34,9 mm
La pierre calcaire de Mareuil est une roche sédimentaire au caractère local. Elle respecte l’aspect traditionnel et s’adapte parfaitement à la rénovation ainsi qu’à la construction neuve, grâce à sa couleur blanche ou légèrement ocrée et à sa capacité à prendre le poli.
Sa consistance semi dure ou dure permet d’élaborer aussi bien des éléments de bâtiments que des produits d’aménagement ou de décoration.
Le territoire de l’IG « Pierre de Mareuil » appartient à la plateforme Nord-Aquitaine représentée par un plateau calcaire d’âge secondaire s’inclinant doucement du Nord-Est au Sud-Ouest. Ce plateau prolonge ainsi le versant aquitain sans que le contact avec les terrains cristallins du Massif Central soit parqué par de fortes dénivellations.
Les plateaux calcaires sont constitués par les terrains affleurants du Turonien et du Coniacien, traversés par une structure anticlinale majeure : le dôme de Chapdeuil-La Tour Blanche, anticlinal d’une dizaine de kilomètres de diamètre, dont le coeur est constitué par les terrains du Protlandien et du Kimméridgien.
À la suite des phénomènes d’érosion, les affleurements du Comiacien subsistent sur le territoire pour former les collines, telles celles qui se trouvent au Sud-Est du bourg de Paussac, ou celle sur laquelle sont construits le château de Peygnefort, ou les habitations du Haut Prézat.
Du point de vue morphologique, les calcaires massifs du Turonien constituant les formations les plus récentes de l’aire, donnent naissance à de petites falaises qui ceinturent le coeur de l’anticlinal de La Tour Blanche, ainsi qu’à des gorges et des surplombs. Les manifestations karstiques, engendrant grottes et conduits, y sont bien représentées.
Très fréquemment, les calcaires du Turonien supérieur contiennent de grandes dalles silico-ferrugineuses qui semblent être le résultat de piégeages karstiques de matériaux probablement paléocènes.
La dénomination « Pierre de Mareuil » couvre les produits suivants :
• Produits bruts : blocs, enrochements
• Produits semi-finis : tranches
• Produits finis pour le funéraire, l’aménagement urbain, le bâtiment et la décoration
• Produits pour constructions massives et monuments historiques.
L’aire géographique de l’IG Pierre de Mareuil comprend les opérations d’extraction et de transformation des produits couverts par l’IG « Pierre de Pierre de Mareuil ».
L’aire d’extraction est située dans le département de la Dordogne. Le gisement s’étend sur 775 km2 environ et concerne une soixantaine de communes situées entre La Rochebeaucourt au nord-ouest et Périgueux au sud, La Tour-Blanche à l’ouest, Quinsac au nord-est et Sorges à l’est.
L’étendue du gisement va de Châteauneuf-sur-Charente jusqu’à Périgueux. Son épaisseur est comprise entre 7 et 12 m. Elle est exploitée sur les communes de La Rochebeaucourt-et-Argentine et Sainte Croix de Mareuil dans sous le faciès tendre d’Angoulême.
L’aire géographique des activités de transformation se situe dans la Région Nouvelle Aquitaine : départements de la Dordogne, de la Charente et du Lot.
PIERRE DE PAUSSAC - Charente (16), Dordogne (24), Lot (46)
« Situé à une vingtaine de kilomètres de Périgueux en Dordogne, le site de Paussac est notamment connu et reconnu pour ses carrières de pierres naturelles, un matériau spécifique et de très grande noblesse, qui constitue une partie de notre patrimoine national. »
Extrait du cahier des charges indication géographique – Pierre de Paussac.
L’indication géographique protégée concerne deux dénominations :
• Pierre de Paussac
• Pierre de Paussac-Saint-Vivien
La pierre calcaire de Paussac/Paussac-St-Vivien est une roche sédimentaire au caractère local. Elle respecte l’aspect traditionnel et s’adapte parfaitement à la rénovation ainsi qu’à la construction neuve, grâce à sa couleur beige ou légèrement ocrée et à sa texture de grain moyen à grain coquillé.
Sa consistance semi dure ou dure permet d’élaborer aussi bien des éléments de bâtiments que des produits d’aménagement ou de décoration.
La Pierre de Paussac/Paussac-Saint-Vivien correspond à un faciès latéral, d’Age Turonien moyen et supérieur à la Formation d’Angoulême et à celle de Bourg-des-Maisons sus-jacente ; elle date de 90 millions d’années.
Elle est constituée de bancs massifs plurimétriques de calcaires granulaires de couleur jaune pâle, résultant de l’accumulation de bioclastes très roulés et peu cimentés. Cette calcarénite à fréquentes stratifications obliques correspond au faciès déposé dans la zone de barrière à hauts-fonds de la plate-forme turonienne soumise à l’action de la houle. Il n’y a que très peu de fossiles entiers, mais les débris d’échinodermes, de rudistes, de polypiers et les milioles y abondent. Ce faciès passe latéralement en peu de distance (moins de 500 m parfois) au faciès de la Pierre de Brantome/Pierre de Mareuil et à la Formation de Bourg-des-Maisons qui l’entourent.
Ses caractéristiques :
• masse volumique apparente : entre 1870 et 1940 kg/m3 ;
• porosité : entre 28 et 31 % ;
• résistance à la compression : entre 10 et 22 MPa ;
• résistance à la flexion sous charge centrée : 3,4 MPa ;
• résistance au gel : 26 cycles ;
• abrasion (au regard de la norme NF EN 14157) ;
• glissance : entre 60 et 70.
Le territoire de l’IG « Pierre de Paussac/Paussac-Saint-Vivien » appartient à la plateforme Nord-Aquitaine représentée par un plateau calcaire d’âge secondaire s’inclinant doucement du Nord-Est au Sud-Ouest. Ce plateau prolonge ainsi le versant aquitain sans que le contact avec les terrains cristallins du Massif Central soit parqué par de fortes dénivellations.
• produits bruts : blocs, enrochements ;
• produits semi-finis : tranches ;
• produits finis pour le funéraire, l’aménagement urbain, le bâtiment et la décoration ;
• produits pour constructions massives et monuments historiques.
Les plateaux calcaires sont constitués par les terrains affleurants du Turonien et du Coniacien, traversés par une structure anticlinale majeure : le dôme de Chapdeuil-La Tour Blanche, anticlinal d’une dizaine de kilomètres de diamètre, dont le coeur est constitué par les terrains du Protlandien et du Kimméridgien.
À la suite des phénomènes d’érosion, les affleurements du Comiacien subsistent sur le territoire pour former les collines, telles celles qui se trouvent au Sud-Est du bourg de Paussac, ou celles sur laquelle sont construits le château de Peygnefort, ou les habitations du Haut Prézat.
Du point de vue morphologique, les calcaires massifs du Turonien constituant les formations les plus récentes de l’aire, donnent naissance à de petites falaises qui ceinturent le coeur de l’anticlinal de La Tour Blanche, ainsi qu’à des gorges et des surplombs. Les manifestations karstiques, engendrant grottes et conduits, y sont bien représentées. Très fréquemment, les calcaires du Turonien supérieur contiennent de grandes dalles silico-ferrugineuses qui semblent être le résultat de piégeages karstiques de matériaux probablement paléocènes.
Le gisement de la pierre de Paussac est une calcarénite du Turonien moyen et supérieur. Ce calcaire à grain moyen ou fin, de type « beach-rock », ou grés de plage, blanc jaunâtre à stratification entrecroisée, en assise massive, résulte de l’accumulation de bioclastes très roulés et peu cimentés. Dans le secteur de Paussac-et-Saint-Vivien, il y a permanence de cet environnement sédimentaire du Turonien supérieur (8 à 10 m d’épaisseur) au Turonien moyen (12 m d’épaisseur).
Les gisements disponibles sont très réduits car les niveaux calcaires propices à l’exploitation de la pierre de taille sont très localisés.
La dénomination « Pierre de Paussac/Pierre de Paussac-Saint-Vivien » couvre les produits suivants :
• produits bruts : blocs, enrochements ;
• produits semi-finis : tranches ;
• produits finis pour le funéraire, l’aménagement urbain, le bâtiment et la décoration ;
• produits pour constructions massives et monuments historiques.
L’aire géographique comprend les opérations d’extraction et de transformation des produits couverts par l’IG « Pierre de Pierre de Paussac/Pierre de Paussac-Saint-Vivien ». L’aire d’extraction est située dans le département de la Dordogne, peu étendue (4 km2 environ), elle n’existe que sur la commune de Paussac-et-St-Vivien et marginalement sur celle de Saint-Just.
L’aire géographique des activités de transformation se situe dans la Région Nouvelle Aquitaine : départements de la Dordogne, de la Charente et du Lot.
PIERRE DE LIMEYRAT - Charente (16), Dordogne (24), Lot (46)
« Située à une vingtaine de kilomètres de Périgueux en Dordogne, Limeyrat est une petite commune qui regorge d’histoire. Elle est notamment connue et reconnue pour ses carrières de pierres naturelles, un matériau de très grande noblesse, qui constitue une grande partie de notre patrimoine national. »
Extrait du cahier des charges indication géographique – Pierre de Limeyrat.
Elle correspond aux Formations d’Ajat et de Beauzens d’âge Bajocien à Bathonien (Jurassique moyen) déposées il y a 168 millions d’années environ.
Les gisements de un à plusieurs dizaines de mètres de cette pierre sont constitués d’une alternance de bancs métriques de calcaires oolitiques alternant avec des bancs riches en oncolites algaires, à niveaux de stromatolites. La partie supérieure de la série comprend des calcaires plus fins interstratifiés de niveaux de marnes noires. Les principales caractéristiques de la pierre de Limeyrat est qu’elle peut prendre un bon poli.
Ses caractéristiques sont les suivantes :
• roche sédimentaire ;
• calcaire à grain fin ;
• ses couleurs varient selon les bancs : beige, gris, beige et bleu ;
• masse volumique apparente : entre 2510 et 2630 kg/m3 ;
• porosité : entre 4,52 et 5,95 % ;
• résistance à la compression : de 81,4 à 190 MPa ;
• abrasion (au regard de la norme NF EN 14157) : entre 15 et 25 mm ;
• glissance : entre 60 et 70 ;
• résistance au gel : 144 cycles.
La pierre de Limeyrat est principalement utilisée dans la réalisation de dallage, pavés, parements muraux et escaliers. Cette pierre marbrière peut être façonnée selon toutes les envies.
La dénomination « Pierre de Limeyrat » couvre les produits suivants :
• produits bruts : blocs, enrochements ;
• produits semi-finis : tranches ;
• produits finis pour le funéraire, l’aménagement urbain, le bâtiment et la décoration ;
• produits pour constructions massives et monuments historiques.
L’aire d’extraction est située dans le département de la Dordogne Elle s’étend sur 180 km2 environ et concerne 25 communes situées entre Thenon, Auberoche, Thiviers et Tourtoirac.
L’aire géographique des activités de transformation se situe dans la Région Nouvelle Aquitaine : départements de la Dordogne, de la Charente et du Lot.
Ces territoires constituent les territoires historiques d’extraction et de transformation de ce matériau.
PIERRE DE VIANNE - Lot-et-Garonne (47)
« Vianne, ville du département du Lot-et-Garonne. Depuis toujours, l’histoire de la ville s’est écrite avec celle de l’exploitation de carrières de pierre et la fabrication de verreries. C’est en effet cette pierre locale qui a servi pour bâtir les fortifications de la ville.
Plus tard, elle a été utilisée pour construire le pont-canal d’Agen sur la Garonne, en raison de sa réputation de pierre dure, bien acquise depuis. Les carrières se situaient tant sur la rive droite que sur la rive gauche de la Baïse. Il n’existe à ce jour qu’une seule carrière encore ouverte et exploitée. »
Extrait du cahier des charges indication géographique – Pierre de Vianne.
La Pierre de Vianne est un calcaire marbrier et lacustre, épais de 5 à 10 m. Il correspond à la formation géologique du Calcaire de Nérac.
Ses caractéristiques sont les suivantes :
• type de pierre : calcaire dur ;
• roche sédimentaire ;
• typologie : calcaire à grains fins / trous ;
• aspects : vacuoles plus ou moins grosses/présence d’oolithes et de fossiles ;
• couleur : de beige à ocre, avec parfois des nuances légères rosées ;
• résistance à la compression : à préciser 164 Mpa (entre 160 et 170 Mpa) ;
• masse volumique apparente à partir de 2 500 kg/m3 ;
• porosité : entre 2 et 4 % ;
• flexion : entre 12 et 15 MPa ;
• abrasion (au regard de la norme NF EN 14157) : entre 15 et 25 mm ;
• glissance : entre 60 et 70 ;
• résistance au gel : 144 cycles.
La qualité du gisement permet la construction en pierre massive en raison de bancs homogènes et de blocs de grande dimension, elle présente un intérêt pour réaliser des soubassements de ponts et autres ouvrages similaires. On lui accorde une bonne résistance mécanique d’où son utilisation souvent en soubassement d’ouvrages et dans les constructions des canaux, écluses, ponts et gares par exemple.
C’est un calcaire lacustre qui correspond à la formation géologique du Calcaire de Nérac, déposé il y a 28 millions d’années environ. C’est le témoin d’un ancien lac très peu profond qui s’étendait sur tout le secteur sud-occidental du Lot-et-Garonne (identifié depuis Casteljaloux jusqu’à Agen et Layrac où il se perd dans les Molasses de l’Agenais). On retrouve cette pierre le long des rives de la Baïse, au niveau d’un banc calcaire appelé « Pierre de Vianne » ou « Pierre de Nérac ».
Les appellations « Pierre de Vianne », « Pierre d’Agen », « Pierre de Poudecop ou « Pierre de Buzet » sont équivalentes et définissent des passées lacustres dans les dépôts molassiques d’âge Oligocène à Miocène inférieur.
Généralement il est relativement dur de couleur blanchâtre à ocre, voire beige-rosé à pâte micritique finement cristallisée, en bancs massifs à stratification ondulée, qui résulte de la lithification de vases carbonatées déposées au fond d’un lac ; ce calcaire est plus ou moins vacuolaire, avec d’abondants cristaux de calcite translucide remplissant des perforations millimétriques formées au cours du dégazage de la vase (bird-eyes). Des niveaux intraformationnels à faciès micro-béchique, d’autres crayeux ou même quelques assises en plaquettes peuvent y exister localement. Une faune de petits gastéropodes d’eau douce (limnées, planorbes) peuplait les bordures de cet ancien lac.
• Le calcaire gris est particulièrement résistant au salpêtre, ce qui permet son utilisation pour les linteaux de portes et de fenêtres et les ouvrages hydrauliques, ou pour les meules utilisées, autrefois, pour le battage de ces meules sont fréquemment déposées à l’entrée des chemins menant aux maisons d’habitation.
• Le calcaire blanc, plus décoratif, mais plus sensible à l’altération a été utilisés pour les pierres d’angle, les encadrements de fenêtres et les moellons souvent présents dans les constructions, en alternance avec les briques.
Particulièrement résistante et peu gélive, la Pierre de Vianne peut être utilisée pour :
• le bâtiment ;
• les monuments historiques ;
• les monuments funéraires ;
• l’aménagement urbain ;
• la décoration intérieure et extérieure ;
• les constructions massives ;
L’aire géographique de l’IG « Pierre de Vianne » comprend les opérations d’extraction et de transformation des produits couverts par l’IG.
L’aire géographique de l’extraction se situe dans les communes de Vianne, Lavardac, Nérac, Barbaste, Feugarolles, St-Pierre de Buzet, Buzet sur Baïse, Mongaillard, Bruch, Réaup-Lisse et Andiran.
L’aire géographique des activités de transformation se situe dans le département du Lot-et-Garonne (47), région Nouvelle-Aquitaine.
L’aire géographique comprend les opérations d’extraction et de transformation des produits couverts par l’IG « Pierre de Pierre de Paussac/Pierre de Paussac-Saint-Vivien». L’aire d’extraction est située dans le département de la Dordogne, peu étendue (4 km2 environ), elle n’existe que sur la commune de Paussac-et-St-Vivien et marginalement sur celle de Saint-Just.
L’aire géographique des activités de transformation se situe dans la Région Nouvelle Aquitaine : départements de la Dordogne, de la Charente et du Lot.
PIERRE DE LUGET-VILHONNEUR - Charente (16)
PIERRE DE SIREUIL - Charente (16)
PIERRE DE THÉNAC - Charente (16)
PIERRE DE FONTBELLE - Charente (16), Dordogne (24), Lot (46)
PIERRE DE CHAUVIGNY - Vienne (86)
PIERRE DE BORDEAUX - Gironde (33)
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